C’est une question que l’on peut se poser : quel vélo pour un service de partage ? En effet, les besoins sont différents, et notre vélo individuel pourrait ne pas convenir à cet usage bien spécifique. Car le vélo partagé, par nature, sera bien plus utilisé : en moyenne 2 sorties par jour. Et par des personnes qui l’empruntent qui n’auront donc pas un aussi grand soin pour ce vélo que si c’était le leur. Si vous souhaitez déployer un service de vélopartage, et limiter les coûts de maintenance, voici les éléments que vous devrez regarder sur le vélo pour vous assurer qu’il est bien apte à faire l’objet d’un partage.
Premier détail qui peut paraitre anodin, mais un porte-bagages invite à partager le vélo avec une autre personne qui pourrait s’assoir dessus. Or, tous les porte-bagages ne peuvent supporter qu’une charge maximal de 25kg. Soyez donc certain que si le vélo proposé en partage est doté d’un porte-bagages, la roue arrière sera très souvent hors service. C’est donc une perte en praticité, mais un gain en maintenance, pour que vos vélos durent le plus longtemps possible.
Les vélos électriques ont une autonomie très variable : de 20km à 100km annoncés par le constructeur. Cependant l’écueil classique d’un système de vélopartage, c’est le vélo déchargé. Un utilisateur sera nécessairement frustré de n’avoir un vélo que partiellement chargé, d’autant plus si l’autonomie est faible. Choisissez donc une autonomie de 50 km pour vous assurer que personne ne se retrouve avec un vélo déchargé à 100%, les obligeant à rouler sur un vélo lourd sans assistance.
C’est la cause N°1 de la casse des vélos partagés : la roue a crevé. Il existe pour contrer cela plusieurs solutions :
Les véhicules électriques disposent de 3 endroits où mettre le moteur qui vous assistera : sur la roue avant, dans le pédalier, et sur la roue arrière (plus rare).
Vous connaissez certainement ce dérailleur à l’arrière de la roue, qui permet de changer les vitesses – et qui déraille souvent, notamment au premier coup de pédale au feu rouge. Il existe aujourd’hui une autre option : le dérailleur Nexus. Fini de dérailler, il n’y a plus qu’un seul cran, la vitesse et changée à l’intérieur du système. Indispensable pour un service de vélopartage.
Première partie du vélo qui sera volée si la selle n’a pas de système antivol intégré. Les cyclistes se sont tous adaptés et ont généralement acheté un antivol qu’ils attachent à leur selle. Il existe cependant des vélos qui intègrent un collier de selle, une tige en métal à l’intérieur du cadre qui retient la selle. Indispensable également pour le vélopartage.
Non pas son autonomie cette fois, mais son emplacement. En effet, la batterie peut être placer à différents endroits sur le vélo : à l’arrière, dans le cadre, sous la selle. Le plus important : qu’elle ne soit pas à l’arrière. Car dans ce cas nous répétons l’écueil du porte-bagages, qui invite les passagers à s’asseoir dessus. Et dans ce cas, ce n’est pas seulement la roue qui est brisée, mais la connexion à la batterie également.
Paniers, consoles, porte-téléphones, tous ces accessoires sont volés également, ou brisés très facilement.Pour le panier, préférez des paniers en acier, placés à l’avant, où ils subiront le moins de casse, et seront le plus utiles.Pour la console (appelées souvent « Display »), qui permet en-autres d’allumer l’assistance électrique du vélo, assure-vous bien qu’elle soit bien intégrée au guidon. Ou sinon le vélo ne sera pas utilisable très rapidement.
Green On est le pionnier du vélopartage en France et en expert en terme de mobilité depuis sa création en 2009. Au cours de ses années les moyens techniques se sont développés et aujourd'hui Green On est capable de vous présenté un modèle de VAE fait, pensé pour le vélo partage: Le MP Bike.