Quel vélo pour un service de vélopartage ?
Une question importante car un vélo "grand public" pourrait ne pas convenir à cet usage bien spécifique, le vélo partagé sera bien plus utilisé: en moyenne 2 voyages par jour dans une entreprise. Un usage plus intensif, mais aussi des utilisateurs qui changent : mon vélo sera adapté à ma conduite, mais un vélo partagé doit être étudié pour s'adapter à tous. Et dernier élément : un vélo partagé doit être robuste car un vélo endommagé sors de la flotte, et réduit ainsi la disponibilité du service.
Si vous souhaitez déployer un service de vélopartage, voici les astuces que nous utilisons pour créer le vélo parfaitement adapté au vélopartage.
Dérailler est en effet le souci technique le plus répandu, et peut très vite nécessiter une intervention technique sur le vélo. Les vélos dotés d’un dérailleur externe sont plus communs, mais totalement inadaptés.
Préférez donc un dérailleur à moyeu interne. Ils évitent totalement l’inconvénient.
Le frein du vélo doit toujours être fonctionnel. Or les freins à patin s’usent du fait de la friction. Ils nécessitent un changement régulier.
Choisissez donc des freins à tambour. Encore peu connus, ils offrent un freinage fiable quel que soit le temps, et ne nécessitent pas d’entretien.
Les vélos électriques sont dotés de différents types de moteurs : sur la roue avant, pédalier et roue arrière.
Les vélos hauts de gamme ont généralement un moteur situé dans le pédalier. Les avantages sont multiples :
- Gain en sécurité : pas de latence entre le démarrage et l’assistance, qui permet un meilleur contrôle du véhicule
- Sur une voie inclinée ou glissante, pas de risque de roue avant qui perds le contrôle suis à un manque d’adhérence
- Gain en autonomie : assistance mieux régulée, moteur donc moins sollicité
Choisissez donc un moteur central pour votre vélo en libre-service.
La crevaison est le l’incident le plus répandu à vélo. Pour éviter cela, il existe des pneus anti-crevaison. Ils sont renforcé par une bande de kevlar. Ces pneus sont considérés comme haut de gamme sur le marché. Ils demeurent cependant indispensables à notre sens.
Les vélos électriques ont une autonomie très variable : de 20km à 100km annoncés par le constructeur. Pour un service de vélopartage, il n'est pas nécessaire de choisir la plus grande autonomie possible : la majorité des trajets se font sur 10km aller/retour. Cependant l’écueil classique d’un tel service, c’est le vélo déchargé. C'est pour cela que selon nous, un service de vélos partagés est nécessairement accopagné d'une station de recharge des vélos.
Le porte-bagage comporte un avantage majeur : permettre au cycliste de transporter ses affaires. Cependant, la très grande majorité des offres de vélo en libre-service ne proposent pas de porte bagage, pour une seule raison : il invite les usagers à prendre un passager. Or, tous les portes-bagages des vélos ne sont construit que pour porter maximum 25kg. Au-delà, la roue arrière et le cadre peuvent être brisés très rapidement.
Évitez donc de proposer le porte-bagages lorsque le vélo est susceptible d’être partagé, pour éviter ce malheureux écueil.
Première partie du vélo qui sera volée si la selle n’a pas de système antivol intégré. Les cyclistes se sont tous adaptés et ont généralement acheté un antivol qu’ils attachent à leur selle. Il existe cependant des vélos qui intègrent un collier de selle, une tige en métal à l’intérieur du cadre qui retient la selle. Indispensable également pour le vélo partage.
Non pas son autonomie cette fois, mais son emplacement. En effet, la batterie peut être placer à différents endroits sur le vélo : à l’arrière, dans le cadre, sous la selle. Le plus important : qu’elle ne soit pas à l’arrière. Car dans ce cas nous répétons l’écueil du porte-bagages, qui invite les passagers à s’asseoir dessus. Et dans ce cas, ce n’est pas seulement la roue qui est brisée, mais la connexion à la batterie également.
Paniers, consoles, porte-téléphones, tous ces accessoires sont volés également, ou brisés très facilement.
Pour le panier, préférez des paniers en acier, placés à l’avant, où ils subiront le moins de casse, et seront le plus utiles.
Pour la console (appelées souvent « Display »), qui permet en-autres d’allumer l’assistance électrique du vélo, assure-vous bien qu’elle soit bien intégrée au guidon. Ou sinon le vélo ne sera pas utilisable très rapidement.
Vous souhaitez vous doter d’un système de vélos électriques en libre-service qui saura s’adapter à vos besoins spécifiques ? Notre solution : les stations de sécurisation et de recharge automatique. Pour entreprise, comme pour collectivité, la solution permet de se doter d'un service dès 5 vélos électriques.
Les vélos sécurisés sur une station disposent d’un espace dédié, reconnaissable et maitrisé. Grâce à la station, ils se rechargent automatiquement, sans attendre et sans besoin d’une intervention humaine pour permuter la batterie. Une économie mais aussi une qualité du service optimale, évitant à l’usager le risque de louer un VAE peu ou pas chargé. La station permet également de maitriser l’encombrement de l’espace public.
Notre offre est tout compris :
Nous opérons avec un modèle de location sur 24 ou 36 mois. Vous pourrez ainsi tester le vélo en libre-service dans votre entreprise ou dans votre ville. Aucun frais supplémentaire n’est demandé en cas de retrait des stations et des vélos. Et si vous souhaitez davantage d'informations, n'hésitez pas à nous contacter.